Conclusions

Analyse de Sarah Beth Pye et Anna Farr

L’amour, le mariage, et la famille

Pendant le Moyen Âge la priorité des femmes était de se marier un homme aussi riche et important que possible et de produire une grande famille. Elles dépendaient totalement sur les hommes pour leur survie et les femmes sans hommes étaient mises à côté de la société. Pizan a défié cette structure sociale en refusant de se remarier après la mort de son mari et en imaginant une cité sans hommes et familles. Par ailleurs, après la mort de son mari, malgré les conseils de sa famille, Marie de l’Incarnation devient religieuse et abandonne son fils. Elle choisit l’indépendance des hommes à la place de se remarier ou d’essayer de trouver l’amour. En revanche, l’amour est un thème répandu dans les contes de fées. Les femmes idéals, qui sont soumises, modestes, et gentilles trouvent l’amour plus fréquemment que les femmes indépendantes, et elles dédient leurs vies à ses familles après qu’elles se sont mariées. Par contre, La Carte de Tendre inverse les rôles traditionnels de la cour et du mariage en France à l’époque. Créée par des femmes savantes, la carte met les envies des femmes au centre de la vie amoureuses. C’est elles qui font les lois de la cour et du mariage consentant pas leurs pères ou frères.

L’éducation des femmes

Pizan a reçu une éducation typique pour les jeunes filles de la noblesse mais elle voulait étudier au delà de cet enseignement, suivant le chemin de son père. A cause des limites sexistes de l’époque, elle a décidé d’éduquer soi-même en écrivant. La Cité des dames est une témoignage de la capacité créative et intellectuelle des femmes qui ont accès à l’éducation et au savoir. Les contes de fées étaient écrits par les femmes de la noblesse et de la haute bourgeoisie, souvent dans les salons. C’était un des seuls genres ou c’était possible pour les femmes de publier leurs oeuvres dans cette époque. Marie de l’Incarnation était une femme bien instruite et elle a dédié sa vie à enseigner les jeunes filles dans ses croyances religieuses, quelque chose qu’elle raconte en détail dans ses lettres, un autre genre avec plus de femmes-auteurs remarquables. Mme de Scudéry a reçu une éducation étonnamment complète, ce qui cultivait son esprit intellectuel dans les Salons du XVIIIème siècle. Les salonnières échangeaient leurs idées, partageaient leurs oeuvres, et discutaient des sujets politiques, artistiques, et sociaux. La Carte de Tendre, Clélie, et des autres oeuvres de Mme de Scudéry reflètent l’émergence de l’intellectuelle franche.

Les utopies et les terres fantastiques

Les contes de fées emploient les terres fantastiques et les utopies pour faciliter le portrait des lieus et des personnages comme exotiques. Par exemple, dans Anguillette, l’île Paisible est une terre fantastique, où Hébé a oublié son chagrin. Dans les autres contes de fées, les princesses vont aux bals et racontent les hommes aux grands châteaux fantastiques, et souvent à la fin des histoires, elles vivent là aussi. Dans les lettres de Marie de l’Incarnation, la Nouvelle France n’est pas nécessairement une terre fantastique, mais de sa perspective, il est nouveau et non développé, donc c’est une sorte de table rase, notamment pour la religion. Par conséquent, elle essaie d’établir son utopie chrétienne, fonde sur l’idée de créer un monde où toutes les personnes étaient chrétiennes. On voit les utopies physiques dans ces récits, mais les utopies allégoriques jouent les rôles également importants. La Cité des dames inventé par Pizan est, sans doute, une utopie féministe. À l’intérieur de ses remparts se trouve une société idéale où les femmes nobles peuvent se défendre contre la misogynie, cultiver leurs esprits, et faire ce qu’elles veulent loins des réalités de la vie médiévale. En plus, La Carte de Tendre de Madeleine de Scudéry représente une terre allégorique de la vie amoureuse. Les routes et les destinations différentes montrent tous les possibilities, à la fois bonne et mauvaise, de cette géographie amoureuse qui est devenu un symbol de liberté pour les salonnières.  

La fuite

La fuite aussi joue un rôle considérable dans les textes qu’on examine ici. Dans les contes de fées, la fuite est utilisée quand les femmes doivent échapper à quelque chose, comme de ses familles méchantes ou même des choses non physiques. C’est presque la seule façon dont les femmes ont de la puissance de changer leurs conjonctures, mais c’est souvent l’illusion de pouvoir, pas la réalité. Pour Marie de l’Incarnation, son voyage était plus d’un choix qu’on voit dans les contes de fées et plusieurs d’autres exemples de la fuite littéraire, mais elle choisit quand-même de partir et aller à l’étranger, et dans le processus, elle abandonne son fils, sa famille, et sa vie pour poursuivre son rêve de s’étendre sa religion. En inventant une utopie féministe, Pizan a cherché du refuge dans la fiction pour s’enfuir de sa société sexiste et étouffante.